La mise en œuvre de l’initiative grande muraille verte au Niger « reste encore très faible et tourne autour de 10 à 15% », reconnait le Colonel des eaux et forêts Abdou Ibrahim, qui est par ailleurs directeur général de l’agence nationale pour la grande muraille verte (ANGMV).
Selon cet officiel nigérien, ces données émanent d’une étude commanditée par le Secrétariat Exécutif de l’UNCCD (agence des Nations Unies sur le changement climatique et la désertification) visant à évaluer les réalisations faites depuis le lancement de l’initiative en juin 2010.
Le rapport de cette étude a été examiné et par le Conseil des Ministres le 7 septembre 2020 lors d’une visioconférence présidée par le Secrétaire Exécutif de l’UNCCD, Monsieur Ibrahim Thiaw.
Malgré ce faible taux d’avancement, le Niger se positionne au 3ème rang sur les 11 pays concernés par cette initiative panafricaine. Il est devancé par l’Ethiopie et le Sénégal, alors qu’il surclasse le Burkina Faso, le Djibouti, l’Érythrée, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, le Soudan et le Tchad.
Le ministre nigérien de l’agriculture et de l’élevage M. Ousmane Elhadj Mahaman a déroulé, ce mardi 23 Juillet 2024, devant la presse, son bilan à la tête du département ministériel depuis sa nomination par le conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Le ministre de l’agriculture et l’élevage a également mis à profit cette sortie médiatique pour expliquer aux acteurs des médias le cahier de charge que lui a confié le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamne Tiani.
S’exprimant sur la mission, à lui confiée, par le Président du CNSP, le Colonel des douanes Ousmane Elhadj Mahaman a souligné qu’il est attendu de lui, entre autres, le développement d’un « programme prioritaire de transformation du potentiel agro-pastoral conformément aux objectifs de souveraineté alimentaire et du développement, tenant compte notamment des spécificités régionales, des expériences passées et de l'évolution du contexte économique et sociopolitique ».